Dans la classe, on parle pour toutes sortes de raisons... On parle aussi  pour faire avancer les apprentissages : mais qui parle, à qui, de quoi, comment et pour quoi faire ? Nous proposons de travailler sur ces questions pour prendre au sérieux l'entrée en force de l'oral dans les nouveaux programmes d'école et de collège, mais nous n'oublierons pas les lycées.

Rebonds 12

Pour débuter séquence frisson (de ceux qu'on aime) : la voix de Grand corps malade, J'écris à l'oral.

Et puis une séquence humour avec un photolangage avec un beau choix (bilingue) d'illustrations de situation qui nous permettent d'exprimer notre rapport à l'oral (le nôtre et celui des élèves) et nos attentes.

Et puis le menu des réjouissances à venir.

Au final l'appétit est bien ouvert.

Merci Florence et Soizic.

Cécile DE JOIE Professeur d'hist-géo au lycée d'Avallon, le 20 Août 2017 à 15:59

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Du slam vers la maitrise de l'oral en classe 

"Ma voix est libre... Ma poésie va raisonner... J'écris l'oral".  Le lancement de l'atelier sur l'oral démarre haut et fort avec un morceau de slam de grand corps malade. Le jeu de langue et le goût des mots donnent un sens existentiel à l'oral.  Les prises de paroles clament l'identité du parleur.

Et puis vient l'analyse d'une pratique enseignante en vidéo.  Les écueils de l'oral en classe jaillissent avec violence. En classe, la parole des élèves est confisquée. L'absence d'écoute crée des malaises. Des mots, des bouts de phrases se juxtaposent. Dire et reproduire un discours riment ensemble.

Du désir de s'exprimer à la peur de parler, les participants tentent de donner du sens à l'oral dans le cadre scolaire.

 

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Au menu du jour : compléter la carte mentale, réfléchir en petits groupes sur ses expériences professionnelles, comprendre les enjeux de l'oral avec E. Bautier et D. Bucheton

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En PJ un exemple illustrant les registres de formulation.

Je rajoute le ppt (élaboré à partir de documents de formation de Gérard Vigner).

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Que fait-on ce dimanche du côté de l'atelier L'oral en classe?

On commence par la vidéo du jour en lien avec le contenu de cette matinée : Un extrait d'une discussion à visée démocratique et pédagogique à l'UNESCO animée par Michel Tozzi. http://ccic-unesco.org/les-comptes-rendus/pratiques-de-la-philosophie-avec-les-enfants-ceremonie-douverture-de-la-chaire-unesc0/

Les élèves qui discutent sont en CM2 et ont des enseignants formés à la DVDP. Le thème du débat est la violence, dans l'extrait visionné les enfants définissent la violence. On découvre dans l'extrait le rôle du président, du reformulateur ou encore du synthétiseur. Site internet : http://www.philotozzi.com/

Après un retour sur la place de l'oral dans les apprentissages, nous avons, ensuite, dans la deuxième partie de la matinée expérimenté la DVDP en se posant la question : La liberté d'expression doit-elle avoir des limites? Un débat de 30 min, interrompu trop vite au goût des participants!

 

 

 

 

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Des compléments en histoire-géographie :

Dossier Numérique et pédagogie du groupe académique histoire-géographie de Caen de juin 2017 : http://histoire-geographie.discip.ac-caen.fr/spip.php?article314

Article de réflexion sur les compétences en hg du collège au lycée de JF Boyer sur le site ac-dijon : http://histoire-geographie.ac-dijon.fr/spip.php?article916#916

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Dernier jour... On a envie de tout explorer encore... et pas de se quitter... Mais on se met vaillamment au travail autour de notre video du jour. Comme la première fois, elle est extraite du film 3600 secondes et nous fait bondir, en une seconde ! Elle nous permet néanmoins de réfléchir encore sur le corps du prof, son ton de voix, la manière dont il s'adresse à l'élève, le temps qui laisse (ou pas) à la construction de la pensée, à l'oppression que peut faire vivre la parole du prof...

Ensuite, nous écoutons un enregistrement. C'est un oral que des élèves d'UP2A de Laure ont enregistré. Cela nous permet de rebondir sur les modalités d'évaluation de l'oral. Pour les petits ou pour les élèves qui ont des difficultés, Christelle nous propose un truc : faire évaluer l'oral par les pairs, en silence, juste en montrant avec les doigts levés combien de critères le camarade interrogé à l'oral a réussi parmi trois (pour un exercice de récitation) : restitution fidèle du texte, organisation (ex : donner le titre au début), articulation/volume vocal.

Quel enchainement magistral ! Soizic et Florence nous distribuent 4 grilles d'évaluation de l'oral, auxquelles nous réfléchissons en petits groupes (au soleil, sous les pins, évidemment !). Qu'est-ce qui évalue vraiment l'oral dans ces grilles? On se rend compte qu'évaluer l'oral c'est évaluer à la fois la maîtrise de procédés techniques (comment je place ma voix, comment je l'adresse, comment j'articule, etc.), des processus de pensée (organisation et cohérence de la prise de parole) et des compétences sociales (est-ce que je sais écouter? est-ce que je sais reformuler la parole de mon camarade?...). L'idée d'évaluer en proposant aux élèves des descriptifs de compétences gradués nous parait majoritairement très réutilisable dans nos pratiques. Florence nous montre aussi comment ses élèves s'auto-évaluent à partir de ces éléments. Toujours cet entrelacement faire/métacognition par l'élève et parler/écrire.

Nous avons tant de choses à faire / tant de désirs ! Florence et Soizic proposent que nous choisissions un atelier pour creuser une thématique parmi plusieurs qu'elles nous proposent. Nous nous divisons donc entre ceux qui choisissent d'aller creuser la question de l'évaluation, notamment celle du débat et de l'exposé, et les "groupies" de Nicole qui veulent en savoir plus sur ce que l'on peut faire pour développer l'attention des élèves en classe et de l'apport des neurosciences dans le domaine. On peut aussi commencer à travailler pour voir comment on pourrait mettre en oeuvre dans notre pratique.

C'est le temps de l'évaluation de notre atelier ensuite. Les écrits restent semi-privés, mais on échange quand même encore une fois. Les apports sont nombreux, nous repartons tous je pense nourris, pleins d'envie de mises en oeuvre. Nous avons tous éprouvé du plaisir intellectuel dans cet atelier. Les témoignages d'Alice et de Géraldine surtout me touchent... MERCI +++ aux animatrices, meric pour l'entrelacement théorie/pratique, les vidéos, les échanges si riches et si nombreux.

C'est enfin le temps de réfléchir à la restitution. Il nous reste une petite demi-heure. Comme un seul homme, nous suivons l'idée de transposer en micro-saynètes les planches de BD sur lesquelles nous avons réfléchi le premier jour, la première heure de l'atelier... Il est donc vraiment cohérent et clos sur lui-même : Bravo les animatrices ! En plus, voir Dominique se transformer en Dieu, Alice en Adam, Michel en enfant philosophe qui se fait gronder, Christelle en Mafalda et Florence lui donner la réplique, Soizic en prof perdue ... c'était tellement drôle ! On en conclura aussi peut-être que l'oral doit, comme la lecture, comme l'écriture, être aussi travaillé dans sa dimension de PLAISIR !!! Amusons-nous en donnant la parole aux élèves et en suscitant leur créativité !

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PS. Je viens de voir qu'un des derniers numéros des Dossiers de veille de l'Ifé portait sur l'oral. Voici le lien (mais n'hésitez pas à regarder les autres dossiers : ce sont tous des mines absolues !!!) : http://ife.ens-lyon.fr/vst/DA/detailsDossier.php?parent=accueil&dossier=...

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Bonjour à tous,

je découvre ce matin tout ce que vous avez écrit et partagé, et je télécharge toutes les PJ ! Merci à tous 

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