Comment peut-on être CRAP au CAPE ? (bureau du CRAP)

Le CAPE  collectif des associations partenaires de l’école s’est mis en place dans un esprit commun de refondation des politiques d’éducation, pour faire évoluer l’école dans  le sens que nous défendons, une école plus juste et plus équitable. Le CRAP-Cahiers pédagogiques en fait partie depuis la fondation.
Depuis, le CAPE s’est battu pour occuper une position centrale incontournable . De ce fait, les voies d’échange avec les instances (DGESCO, ministère de l’éducation, ESPE, rectorats…) passent très souvent par le CAPE.
Ne pas en être  nous condamne à nous exclure du débat. Y participer  nous permet de prendre part aux choix et aux évolutions.
Les grosses associations comme la ligue de l’enseignement ou les CEMEA sont très investies dans le territoire et le partenariat, du fait de leurs moyens et de leur réseau de permanents.
Notre expérience directe du terrain de l’école nous donne une place privilégiée, dans le choix des actions engagées et la prise de décision.
La diversité de notre mouvement permet d’y tenir une place importante : nous avons les moyens de mobiliser les enseignants de terrain. Nous avons construit une pluralité de réseaux, en lien avec des partenaires multiples. Enfin, l’une de nos forces, c’est notre diffusion : nos Cahiers sont largement lus et servent de référence d’une pratique de terrain tournée vers l’innovation. Quant à notre site et notre revue de presse, ils font partie des incontournables de l’information de l’enseignant.
Notre présence aux réunions : assemblées générales permanentes mensuelles, assemblée des correspondants académiques du CAPE, assemblée générale annuelle, commissions nationales (collège, formation), ainsi que les réunions qui ont lieu périodiquement dans les académies, nous assure cette place de choix. Travailler collectivement nous permet de construire et de maintenir des propositions d’action cohérentes.

Rebond 1

Les collègues des associations réunies au sein du CAPE pourraient bien parcourir à nouveau ce que nous avons écrit dans le n° 421 (Des partenaires pour l'école) que je résume ici :

un acteur au centre et les autres autour ce n'est pas du partenariat et c'est pourtant la position de l'Education Nationale que nous dénoncions, JP Picard (pour les CEMEA) et moi-même (pour le CRAP) dans ce numéro que nous avons coordonné ensemble.  

Pour qu'il y ait partenariat, il faut que tout le monde soit autour et personne au centre, uniquement le pot commun dans lequel chacun dépose les compétences qu'il souhaite apporter. Ensuite, puisque la visée est commune et les objectifs partagés, c'est entre les composantes du collectif une question d'organisation ; peut-être des rotations dans les présences aux réunions avec les instances avec des retours partagés, chacun doit être gagnant et il doit y avoir une réciprocité d'avantages.

Puisque ce sont des associations amies, comme avec des ami-e-s, il faut pouvoir tout se dire, tout partager.

Vu de (très) loin, c'est facile ; soyez certain de mon soutien à défaut de ma présence..

 

Remonter