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1  Pourquoi créer un site d’écriture collaborative ?

Fin 2001, alors nouvellement lauréat d’un concours [note : CAPLP Biotechnologies : santé, environnement], je me suis suis décidé à créer un site internet de publication de contenus pédagogiques dans mes matières d’enseignement [boite réf : Biotechno pour les profs : www.biotechno.fr].

Le but premier n’était pas de nourrir un « lecteur-consommateur », mais bien de solliciter la participation. Ainsi, le site propose trois profils principaux :

1. le visiteur qui interagit avec les auteurs via les forums sous les articles ;

2. les rédacteurs qui écrivent les articles et participent aux discussions autour des demandes de publication ;

3. les administrateurs qui valident in fine les publications pour qu’elles apparaissent sur la partie publique du site.

Cette création de site avait alors pour objectifs :

  • de mieux connaitre les détails des différents enseignements possibles avec ce concours (bien plus de vingt matières différentes) ;
  • de classer et d’archiver des cours jugés pertinents afin de les retrouver facilement ;
  • de produire et de publier des articles de manière collaborative pour en augmenter l’intérêt et de tenter d’en diminuer les approximations et incohérences éventuelles ;
  • d’aider les nouveaux candidats ou lauréats de ce concours à en comprendre la complexité ;
  • de présenter des informations pédagogiques jusqu’alors absentes d’internet ;
  • de privilégier les ressources libres de droits, entièrement éditables pour une appropriation complète par les collègues intéressés.

Mon expérience de cinq années comme correspondant pour la presse écrite d’un quotidien régional m’a permis de rédiger facilement plusieurs dizaines articles et de lancer rapidement ce site.

2  Les écueils

Très rapidement, plusieurs rédacteurs ont adhéré à ce principe de travail collaboratif. Tout au long de ces années, les publications se sont enchainées à des rythmes variés et dépendants de nos humeurs et disponibilités.

Ont été publiés des articles visant à expliciter certains documents officiels (référentiels, règlements d’examens), des articles présentant une séquence ou juste une séance pédagogique particulière…

2.1  Des contenus parfois trop péremptoires

L’une des premières remarques que j’ai pu recevoir par e-mail était la suivante : « Vous devriez avoir honte de publier des cours aussi nuls. Aucun de vos cours ne peut rentrer dans ma progression […] ».

Il fallait d’abord écarter l’aspect cocasse de l’e-mail en question : on aurait pu rétorquer à l’expéditeur de cet e-mail que s’il n’était pas satisfait de ce qu’il avait pu trouver sur le site il pouvait aller voir ailleurs, ou dans le meilleur des cas, adapter le contenu à ses propres besoins et impératifs.

Mais le problème posé semblait être plus compliqué :

  • nombreux étaient les collègues qui souhaitaient des solutions clés en main et non pas des esquisses ou des modèles à s’approprier (tout cela s’explique aisément par la diversité des matières enseignables avec ce concours et l’incapacité d’être « spécialiste » dans tous les domaines concernés) ;
  • ce n’est pas parce qu’une expérience pédagogique a pu fonctionner dans un contexte particulier qu’elle sera reproductible par un autre enseignant ;
  • il faut donner un maximum d’informations pour permettre au lecteur de s’approprier le contenu et l’adapter à sa situation de travail. Ainsi, la description de la situation pédagogique doit être factuelle et ne pas négliger les points d’achoppement (qui montrent, en outre, que le rédacteur n’est pas le « super-prof » qu’il semble être de prime abord) ;
  • la publication sur internet (et sa diffusion, même libre) se doit d’être régie par une démarche Qualité. Rien ne sert de publier des articles inutiles (car trop banals) ou contreproductifs (car inexploitables) pour la plupart des enseignants.

Cela a été un apprentissage que d’évoluer avec la critique. Il a fallu prendre sur soi par moments et surtout comprendre et interpréter les mots pour avancer grâce aux commentaires des lecteurs.

2.2  Trop d’informations tuent l’information

En écrivant un article, on pouvait être amené à se dire que le lecteur ferait sa sélection parmi la multitude d’informations rédigées. Or ce qu’il convenait de faire c’était, au contraire, de ne sélectionner que ce qui s’avérait indispensable à la compréhension et à la reproductibilité de la situation pédagogique présentée. En bref, il a fallu se faire violence pour ne pas trop en dire afin de rester accessible. Par exemple, le journal de bord de l’enseignant qui décrirait tout ce qu’il fait pour son propre usage n’était pas pertinent, il fallait trouver une solution d’écriture plus universelle.

3  Des adaptations progressives

La publication de contenus pédagogiques a permis, sans aucun doute, de faire connaitre plus précisément ce concours et à y amener davantage de candidats. Ainsi, les publications proposées et les critiques de lecteurs se sont avérées être plus variées et plus précises.

Progressivement, tous les rédacteurs et administrateurs du site ont amélioré leurs modèles de publication pour la présentation de situations pédagogiques. Nous avons statué sur des modèles communs pour les grands types d’articles (cours, évaluations).

Recueillir la « substantifique moelle » d’une publication est devenu rapidement un impératif : rien ne sert de publier des articles dont l’objectif n’a pas été clairement défini. Il s’avère relativement facile d’écrire sur nos pratiques, car on vit énormément d’évènements avec nos élèves et collègues, ne serait-ce que sur une journée. Mais tout écrire s’avère inutile pour les lecteurs. Le retour réflexif sur notre pratique avant la rédaction s’est avéré rapidement indispensable et incontournable.

La fusion des articles ayant un objectif commun (ou permettant de développer la même compétence) est devenue une nécessité. Être plus généraliste nous a donc permis d’éviter les redondances.

Enfin, la mise à jour régulière des publications s’est avérée indispensable pour s’assurer du maintien de la qualité des publications au cours des années.

4  Construire l’avenir

4.1  Revoir ses objectifs

Nous avons modifié notre manière d’écrire et de publier nos articles pédagogiques ; parfois sans même nous en rendre compte. Les objectifs de publication ont ainsi également changé :

  • d’abord il n’y a plus besoin d’écrire pour pallier au manque de ressources sur internet ;
  • nos articles ne doivent pas laisser penser que nous sommes — nous, rédacteurs — les seuls capables de mettre en place avec succès les applications pédagogiques présentées ;
  • les publications doivent être utiles pour le collègue enseignant qui va les lire. Il doit pouvoir les réutiliser dans sa pratique ;

Par contre, un objectif s’est affirmé : la nécessité de publier des ressources libres pour permettre à tout un chacun de se réapproprier les contenus publiés sans risquer de piétiner d’éventuels droits d’auteurs restrictifs.

4.2  Éviter les redondances sur le net

Nous ne sommes plus confrontés à un manque de ressources sur internet et le maintien de certains articles n’est plus nécessaire, car leur publication sur de nombreux sites disciplinaires académiques en rend inutiles certains. Il y a dorénavant pléthore de documents publiés et si nous devons continuer à écrire il faut que cela soit original et utile.

4.3  Améliorer la qualité

Pour améliorer la qualité des productions écrites, il nous faut mettre à plat une série d’indicateurs d’évaluation. Nous pourrons ainsi juger de la pertinence de rédiger et de publier nos articles en fonction de critères pertinents. Une autoévaluation suivie d’une évaluation par les administrateurs et rédacteurs du site pourrait alors être mise en place avant la publication.

Les retours des lecteurs doivent également être sollicités pour une évaluation à postériori afin de repérer les points à approfondir et les corrections à apporter.

Après 12 ans de pratique, nous avons de plus en plus besoin de nous référer aux théories plutôt qu’à de simples expérimentations. Ainsi, les grands courants pédagogiques sont de plus en plus cités dans nos écrits alors qu’auparavant ils ne nous étaient pas connus (ou alors très peu considérés). À nos débuts, il nous semblait que l’expérience de l’enseignement prévalait à la connaissance des courants théoriques.

Réflexion faite, l’essentiel de nos « innovations » s’avère avoir déjà été traité par les grands auteurs (du béhaviorisme au socioconstructivisme). La lecture régulière d’ouvrages pédagogiques ainsi que la revue « les cahiers pédagogiques » s’est avérée nécessaire afin de resituer notre travail à sa juste place.

4.4  De la publication simple à la formation en ligne

Quitte à rédiger des contenus et des méthodologies pour certains cours, autant proposer des formations ouvertes et à distance librement. En proposant des ressources de ce type, le collègue lecteur peut s’approprier plus avant les contenus. Ils sont rédigés et mis en place en respectant des règles d’ingénierie pédagogique (analyse du besoin, conception du contenu, scénario pédagogique, évaluations…).

Ainsi, nous ne réfléchissons plus uniquement à la pertinence du contenu de nos écrits, mais également aux moyens et méthodes utilisés pour les diffuser et les évaluer. Appliquer des méthodes pédagogiques pour transmettre les informations rédigées, voilà ce à quoi nous nous attelons dorénavant.

5  Les outils de l’écriture collaborative

Rédiger, publier et réviser autant d’articles que nous avons pu le faire depuis 12 ans n’a été possible qu’avec l’appui d’outils informatiques libres qui sont dorénavant incontournables.

5.1  Chaine éditoriale

Nous utilisons essentiellement une chaine éditoriale pour gérer nos contenus. Pour faire simple, l’utilisation d’une chaine éditoriale replace le traitement de texte au rang de simple gadget chronophage. Le principe de la chaine éditoriale est : rédaction et balisage du contenu par l’auteur, mise en page et publications (PDF, Web, diaporama…) par la chaine éditoriale. Nous utilisons essentiellement le modèle documentaire Opale de la chaine éditoriale Scenari (scenari-platform.org).

5.2  Gestionnaire de contenus

Le gestionnaire de contenus (CMS) est en fait un outil en ligne permettant de gérer entièrement un site internet. Nous utilisons SPIP (qui respecte la syntaxe française : www.spip.net) qui nous permet de travailler à plusieurs : plusieurs administrateurs, des rédacteurs… Une fois un article écrit par un rédacteur des améliorations/corrections sont proposées dans l’espace privé du site. Une fois validé, l’article est publié en ligne sur le site public.

5.3  Gestionnaire d’apprentissages

Le gestionnaire d’apprentissages (LMS) permet de publier de véritables parcours pédagogiques. La lecture de nos productions écrites est alors tutorée et guidée par un ensemble d’outils et d’activités. Nous utilisons pour cela Moodle (moodle.org) qui est spécifiquement dédié à cette tâche de formation à distance.

Rebonds 2

Merci beaucoup de toutes ces précisions. Je vous confirme que c'est vraiment la première partie qui serait plus pertinente dans notre dossier, pour un article d'une longueur modeste qui a tout à gagner à se centrer sur un ou deux axes. De mon point de vue, je pense qu'écrire, c'est d'abord renoncer, là où on a plutôt envie de tout dire lorsqu'un l'on est auteur… Autre remarque générale : on écrit souvent pour dire ce que l'on pense avoir réussi à faire, au risque de décourager le lecteur qui lui voudrait essayer et se heurte à toutes sortes de difficultés. Il me semble donc vraiment bien de prendre le temps d'exposer toutes les difficultés rencontrées comme vous avez commencé à le faire, y compris celles qui restent irrésolues, ou partiellement.

Je vous propose donc d'approfondir cette question : en quoi le travail rédactionnel d'une part et le choix de publier d'autre part vous ont obligé approfondir vos approches, à être « moins péremptoire » ?

Je ne nie pas, surtout pas moi, l'importance de la dimension technique des moyens d'écrire, mais je propose de la traiter dans votre texte sous la forme d'un encadré (2 à 3000 signes), qui mettrait mieux en valeur cette question dans notre maquette. Il resterait alors 7 à 8000 signes pour le texte principal.

Est-ce que tout cela vous conviendrait ? Je me permets aussi de vous renvoyer à la « lettre aux auteurs » pour quelques considérations générales.

Bonjour,

voici, ci-joint, un premier jet d'article (note, je ne comprends pas bien ce que peuvent signifier «réagir» et «rebondir» et pourquoi je n'ai pas les mêmes possibilités de mise en page… alors je vous envoie le document en RTF joint).

bien cordialement,

Patrice HARDOUIN

Patrice Hardouin Enseignant de Biotechnologies Santé-Environnement et administrateur de www.biotechno.fr, le 7 Juillet 2014 à 03:00 un_site_decriture_collaborative.rtf

On rebondit à un article, on réagit à un rebond... Et pour faire évoluer l'article lui-même, vous disposez du bouton « Modifier ce fil ». Je l'ai fait en reprenant le contenu de la pièce jointe. Les versions précédentes de l'article sont accessibles à la page http://cercles.cahiers-pedagogiques.com/node/300/revisions

Par contre, la mise en forme de l'article ne peut pas être si complexe (avec titres et sous-titres numérotés). Nous publions essentiellement des articles le plus rédigés possibles : du texte avec quelques intertitres pour aérer la mise en page. Mais ce n'est pas important pour le moment. Je lis attentivement votre proposition et « rebondis » prochainement sur le fond.

Patrice Bride Rédacteur en chef des Cahiers pédagogiques, le 7 Juillet 2014 à 12:47

«Par contre, la mise en forme de l'article ne peut pas être si complexe (avec titres et sous-titres numérotés). Nous publions essentiellement des articles le plus rédigés possibles : du texte avec quelques intertitres pour aérer la mise en page.»

Il est vrai que je suis un ancien journaliste scientifique et que je suis rôdé à une écriture très efficace (avec des parties claires, des listes…).

Je dois bien avouer que, lorsque je lis les articles des cahiers pédagogiques, je commence tout d'abord à parcourir le texte avec un feutre pour y placer des titres de parties et, enfin, pouvoir le lire avec le plus d'efficience possible.

Je veux bien essayer de vous faire une «rédaction» pour mieux coller à la charte éditoriale des cahiers pédagogiques :), mais il faudra me guider car je n'ai plus vécu cette expérience depuis mon bac de français (en première)… pour la philo c'était déjà de la rédaction scientifique qui était demandée par mon prof.

Patrice Hardouin Enseignant de Biotechnologies Santé-Environnement et administrateur de www.biotechno.fr, le 22 Août 2014 à 17:09

Relecture après quelques semaines de trève estivale : je trouve le texte bien satisfaisant en l'état sur le fond, par tout ce que vous évoquez des problèmes de l'écriture et de la publication de textes pédagogiques sur un site internet, les évolutions récentes que vous gérez avec attention. Vous ne prétendez pas détenir de solutions miracle, pas d'excès d'autosatisfaction, ce qui me parait bien pour encourager des collègues à s'essayer à ce genre de pratiques, mais vous faites preuve d'une vigilance et d'une réflexivité sur votre activité qui me semble exemplaires.

Quelques précisions, dans la mesure du possible :

§ 24 : en quoi consiste cette « mise à jour » ? Avez-vous le courage de procéder à du « désherbage », comme disent les documentalistes lorsqu'ils font du ménage dans les rayons du CDI ? On y a de fait renoncé pour le site des Cahiers, ce qui n'est pas glorieux car il y en aurait bien besoin...

§ 32 : Une immense question : quels sont les critères de la qualité, plus précisément de l'utilité d'un article pour le lecteur ? Là aussi, nous n'avons guère de certitudes de notre côté, et bien peu de retours d'auteurs pour y travailler. Le bilan que vous présentez, le souci de « démarche qualité » sont-ils motivés par la volonté de bien faire de l'équipe d'animation, ou bien êtes-vous aiguillé (aiguillonné ?) par des retours de vos lecteurs (comme vous l'évoquez pour les débuts du site) ?

§ 24 : en quoi consiste cette « mise à jour » ? En fait nous pratiquons plusieurs types de mises à jour.

1- dans tous les cas, l'article détecté comme obsolète est repassé en «rédaction» et est ainsi retiré de la partie publique du site ;

2- si l'article est rapidement et simplement modifiable on réalise tout de suite les modifications (c'est souvent le cas pour un article qui était écrit spécifiquement pour un matière qui ne serait plus enseignée. Souvent une matière similaire a vu le jour et il suffit de corriger le nom de la matière incriminée dans le contenu) ;

3- si l'article n'est pas rapidement modifiable il passe dans la todo-list (ce qui signifie souvent qu'il passe aux oubliettes car on a souvent d'autres propositions d'articles récentes et novatrices à traiter).

Les soucis : on n'a pas encore planifié de périodes pour les vérifications des articles et les articles repérés comme obsolètes le sont via les forum sous les articles ou lors de relectures occasionnelles par les rédacteurs eux-mêmes. On loupe donc tout un tas d'articles réellement périmés. Le second soucis est que, lorsque l'on retire un article du site, cela se traduit par une erreur 404 lors de recherches sur un moteur de recherche et c'est assez laid.

pour le § 32 : comme toute démarche qualité, celle-ci évolue au cours du temps (dans le but d'améliorer ladite qualité). Concernant les contenus publiés, les retours se font premièrement par les rédacteurs (qui constatent souvent qu'ils n'ont pas été assez clair lors de discussions informelles in vivo avec leurs collègues). Personnellement, mon expérience de formateur (formation des personnels enseignants) pendant de nombreuses années m'a amené à revoir mes contenus et leur présentation pour être compris et pour intéresser les apprenants. Les retours de lecteurs (via internet) sont assez rares finalement et, surtout, difficile à interpréter ; nous sommes très attachés à la discussion avec nos collègues qui permet de poser des questions affinées pour tenter de comprendre les besoins de chacun.

Nous avons distingué plusieurs grilles d'entrée dans notre site (j'invente des noms au fur et à mesure et je suis certain qu'au moins un auteur a déjà défini ce type de classement de manière nettement plus intelligente) :

1 - les «pré» sont les collègues qui recherchent des informations pour passer le concours de biotechnologies santé-environnement (présentation des filières, du concours…)

2 - les «néos» (néo-titulaires, les nouveaux contractuels…) ayant peu ou pas d'expérience et qui souhaitent avant tout accéder à des ressources clés en mains, à des trucs et astuces ;

3 - les «croyants» ce sont ceux qui pensent avoir trouvé les solutions les plus adaptées à leur enseignement et qui recherchent des contenus visant à appuyer leurs dires. Ce sont les enseignants les plus critiques. Ils sont en pleine mutation professionnelle et, plus ils s'informent plus ils se rendent compte que ce qu'ils pensaient être une découverte individuelle a déjà été traité plusieurs fois par des spécialistes ou d'autres collègues. Les contenus recherchés font plus appel à des méthodes qu'à de simples trucs et astuces.

4 - les «posés» ce sont ceux qui doutent, qui se remettent en question régulièrement tout en assurant leurs bases et qui ont compris que l'enseignement était une matière souple à travailler indéfiniment. La réflexivité est leur maître mot et ils cherchent des contenus sur les courants pédagogiques essentiellement afin de se construire un référentiel professionnel stable sur lequel ils pourront innover.

Dans tous les cas, notre volonté de démarche qualité souffre d'un manque criant de formalisme. Même si on pratique une démarche qualité réelle elle n'est pas étayée et guidée par une documentation interne. C'est le manque de temps qui nous a toujours empêcher de venir au bout de la rédaction d'une charte de démarche qualité réelle. Et il vrai qu'on manque d'exemple sur ce sujet, mais ce serait intéressant d'y travailler pour tous les auteurs de contenus pédagogiques (et je pense également aux concepteurs de formations sur m@gistère).

Patrice Hardouin Enseignant de Biotechnologies Santé-Environnement et administrateur de www.biotechno.fr, le 21 Août 2014 à 18:23

Ah oui, j'oubliais :

concernant les publications on a remarqué les points suivants (rien que du «classique») :

1- les contenus présentés de manière dynamiques (titres, intertitres…) et mis en scène accrochent nettement mieux et sont largement plus lus ;

2- le titre va être un élément décisif de la lecture d'un article et les mots-clés le composant doivent être clairs

3- les thèmes les plus lus sont souvent liés à l'actualité et, sur ce point, on se rend compte qu'on n'est pas assez réactif (mais souhaite-t'on l'être vraiment ?)

4- les illustrations (originales si possibles) doivent être bien choisies pour être informatives également

5-… je vais me rappeler du reste progressivement…

Patrice Hardouin Enseignant de Biotechnologies Santé-Environnement et administrateur de www.biotechno.fr, le 21 Août 2014 à 18:31

Bien reçu tout cela, merci !

Patrice Bride Rédacteur en chef des Cahiers pédagogiques, le 10 Septembre 2014 à 21:30
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