Alors celui-là, je l’ai dévoré de bout en bout, ce qui est une exception pour moi. Est-ce parce que je connais et apprécie les 2 coordonnatrices ? Est-ce parce qu’assurant des missions au Cardie, le sujet m’intéresse tout particulièrement ?

Je ne suis même pas sûre d’avoir commencé par la rubrique « et chez toi » qui est habituellement mon morceau favori.

J’ai commencé par le début du dossier…et déjà, lire les regrets des coordinatrices de n’avoir pas tout pu publier, leur plaisir lié à la rencontre avec des hommes et des femmes, m’a reconnecté à ce que j’avais vécu lors de ma dernière coordination. Et j’ai tourné les pages, comme celles d’un roman dont on veut savoir la suite, en annotant ici ou là, car tout me parlait. Il a bien fallu que je reprenne ma respiration pour arriver au bout de certains articles de la 1ère partie, mais j’y suis arrivée !

Il m’a manqué pour certains articles un lien internet avec l’établissement pour que j’aille vérifier si j’avais bien compris la problématique ou tenter de demander à l’auteur tel ou tel document qui était cité dans l’article.

Et je me suis retrouvée page 56…quoi ? déjà fini ? Mais j’avais envie d’en savoir beaucoup plus ! Le dossier ne peut se clore ainsi ! Du coup, j’en ai un peu voulu à certains articles longs qui avaient empêchés d’autres contributions de paraître.

Et pour calmer ma faim, je suis allée lire TOUS les autres articles hors dossiers, ce que je ne fais jamais …

La proposition de Patrice de construire un Cercle autour de cette problématique me plait car elle peut répondre à mon besoin d’en savoir plus sur certains projets développés dans le dossier, et d’ouvrir encore mon horizon sur d’autres histoires qui n’ont pas trouvé leur place dans ce dossier. Elle plaira aussi j’en suis sûre aux personnes rassemblées à Marseille ou à Lyon sur cette thématique et qui n’auront pas le temps chacune de poser toutes leurs questions en une matinée

Rebonds 6

Par exemple au collège André Bauchant à Château-Renault en Indre et Loire, que se passe-t-il vraiment ?.... page 43...

J'ai aimé lire cet article plein d'enthousiasme autant du point de vue du principal adjoint que des professeurs, et en même temps je suis restée sur ma faim : mais que font-ils donc ? Je ne suis même pas tout à fait certaine qu'ils aient voulu changer pour éviter que les élèves de 6ème décrochent ? Est-ce l'étincelle qui a lancé le feu d'artifice ? Je crois que j'aimerais voir l'emploi du temps d'un élève pour comprendre ce que sont ces séances de co-animation, pour comprendre ce qu'a permis l'annualisation. J'espère qu'un auteur va me lire pour satisfaire ma curiosité !

Oui, moi aussi, j'ai tout lu. Mais j'ai mis du temps... J'ai relu au moins 3 ou 4 fois la première partie, plus théorique : il faut les digérer, les ingrédients du changement. Mais au fond, les auteurs vont tous dans le même sens, en mettant l'accent sur un point ou un autre, selon leur sensibilité. La culture de l'évaluation, la formation-accompagnement d'équipe, la nécessaire globalité, le temps, la différenciation, l'ouverture des classes, les partenariats extérieurs, la démarche de projet, l'organisation matérielle, le pilotage...

ça m'a intéressée parce que non seulement j'ai envie que l'école change, mais j'aime bien réfléchir à l'échelle de l'établissement. Or je constate que parmi mes collègues, c'est un intérêt peu partagé. C'est dommage.

J'ai trouvé intéressant le dialogue entre la réflexion et le terrain, mais aussi entre les textes des chefs et les textes des profs sur le même projet. Il me semble qu'en parcourant le dossier, on peut trouver des expériences qui se rapprochent du possible là où on travaille. Pour ma part, j'ai été attirée par le travail de F. Blanquart et C. Walkowiak p.46-47 sur la mise en synergie des disciplines à partir des progressions annuelles de chacun, lors des "temps morts" de fin d'année. Evidemment, ça bouscule et ce n'est sans doute pas si simple à instaurer, mais ça me semble plus accessible, dans mon contexte, que d'autres projets comme la suppression des notes. Je trouve futé d'utiliser l'attachement des profs pour leur matières pour les faire bouger et s'intéresser les uns aux autres.

D'ailleurs, j'ai été touchée par le témoignage de S. Gort p.51 "Je me considère aujourd'hui comme enseignant, sans détermination spécifique, tant cette coloration disciplinaire héritée de ma formation initiale me parait anecdotique" ou "Hier, il m'était impossible d'envisager de faire apprendre sans être expert, sans maîtriser un niveau bien supérieur que ce que j'enseignais. Je pense aujourd'hui que l'on enseigne souvent mieux ce que l'on ignore..." Je ne suis pas sûre que ce soit si contradictoire que ça...

Bon, c'est vrai qu'on ne voit pas beaucoup les élèves, mais on ne peut pas parler de tout...

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