Ami lecteur de ce dossier, peux-tu me dire :
- si le titre te parait bien choisi ? Au cours de sa préparation, nous avons longtemps intitulé ce dossier « des situations complexes pour apprendre », avant de changer au dernier moment. Avons-nous bien fait ? Quelle expression te paraît la plus appropriée ?
- si le dossier te parait utile, selon ton propre contexte professionnel ? Oui ou non, pourquoi ? Les articles présentant des exemples de pratiques avec les élèves sont-ils trop précis, trop contextuelle visée, ou aux contraire trop généraux ? Lesquels, par exemple ? Nous ne sommes bien sûr pas en mesure de proposer des situations pour chaque niveau, chaque discipline, chaque cas particulier de établissement : est-il tout de même intéressant de voir ce que font les autres ?
- Si tu as lu les articles mis en ligne sur le site ? Le choix est toujours délicat. Est-ce que ça ne fait pas trop à lire ? Est ce que ces articles sont intéressants à lire isolément du reste du dossier ? Est-ce que leur écriture est bien adaptée à une consultation en ligne ?
Merci de chaque réponse !
Toujours très difficile de choisir un titre "pertinent" ou "percutant". A mon humble avis, la notion de "tâche complexe" est le meilleur choix qui ait été fait.En didactique, je sors peut être le mot qui fâche, la "tâche complexe" se différencie de la "situation complexe". Ainsi, on peut être amené à exécuter plusieurs tâches complexes pour résoudre une situation complexe.
La situation complexe est donc une situation qui appelle une solution sans que celle-ci ne permette de la résoudre dans l'immédiat et avec les outils dont on dispose. De plus, la situation complexe vise avant tout à "mesurer" la maîtrise d'une compétence attendue par la situation. Elle est constituée de telle manière qu'elle génère un obstacle à surmonter. La tâche complexe est donc une de ces étapes que l'on doit franchir pour atteindre l'objectif que l'on se fixe à travers la résolution de la situation complexe. Reste enfin, dans la situation complexe, qu'un ou des éléments parasitent le chemin à parcourir. Dans le dossier que l'on donnerait à un élève, ce parasitage peut prendre la forme de documents inutiles (ils sont commun au thème du dossier mais ne sont pas de la même époque et doivent donc être écartés par exemple)
Tâches et situations complexes entrent de plus en plus dans mes pratiques. Pas facile au début de s'y retrouver, beaucoup d'investissement mais un résultat qui en vaut la peine: des élèves plus investi dans la vie de la classe parce que la résolution de l'énigme "titille" leurs méninges ... et cela n'a pas de prix ... je parle de leur curiosité ! Le dossier abonde dans tous les sens, c'est une qualité ici, d'exemples, de démarches et de réflexions: une mine.
Reste enfin le bilan de toutes ces expériences: l'implicite en terme de critères retenus pour évaluer, pour mesurer l'acquis des élèves. C'est ce que pointe d'ailleurs Françoise Clerc à juste titre. Ce sera l'occasion, pourquoi pas, d'un nouveau post
Dominique Zuzlewski