L'objectif de l'atelier : Explorer diverses pratiques en classe, de la maternelle au lycée, permettant
aux élèves de mieux maitriser les codes et outils qui permettent de bien apprendre.
Et comment faire émerger dans ce cadre le plaisir d’apprendre, d’apprendre à apprendre et
d’avoir appris…

Rebonds 5

Jour 1

Pour mieux connaître et découvrir les autres participants, nous complétons et partageons une partie de notre ikigaï :

Pourquoi nous nous levons le matin ?Après cette présentation des participants, nous progressons vers le thème de notre atelier : apprendre à apprendre. A travers un photolangage, les premières préoccupations et interrogations sur le sujet s'esquisse  notamment comment donner aux élèves, aux étudiants, aux enseignants l'envie d'apprendre ?Chacun met  en commun quelques unes de ses connaissances :Apprendre à apprendre : comment ?- donner une place aux émotions, les aider à vaincre leur peur d'apprendre- faire partager des stratégies dans le collectif- les engager dans une réflexion sur leurs actions : passer du faire pour faire, à faire pour apprendre- rendre explicite l'implicite, donner des clès ...- leur donner du tempsApprendre à apprendre : Pourquoi ?- Pour lutter contre les inégalités scolaires- Susciter l'effort et le transformer en plaisir- Donner envie d'approfondir une question, une notion, une idée ...

Claire

Le samedi : nous avons regardé 4 courtes vidéos sur les apprentissages : 2 étaient des situations de classe, une interview de chercheur en psychologie cognitive et une expérience de psychologie pour le grand public. En groupes, nous avons fait des affiches pour résumer ce qu'on en retenait de transférable pour nos pratiques. 

Les 4 groupes ont expliqué leurs affiches, dont les thèmes communs peuvent se résumer par : les bienfaits de l'optimisme, de retours bienveillants, sur la motivation et la réussite mesurable des élèves ; importance de la métacognition, des reformulations de l'enseignant pour rendre explicite l'implicite ; importance des situations d'expérimentation, de tâtonnement expérimental des élèves, aussi bien par la manipulation que par la discussion pour faire évoluer sa pensée au contact de celle des autres ; exigence dans les situations didactiques et scientifiques, des règles et du discours. 

Nous avons aussi profité de trois moments d'échanges de pratiques. Emilie nous a présenté un dispositif de travail en autonomie sur la mémorisation en CM1, né de besoins apparus en coordination de cycle 3. Emmanuelle nous a expliqué comment la création d'une web-radio au collège a suscité un important travail de méthodologie aboutissant à une prise de conscience de la métacognition par les élèves. Angélique nous a présenté un dispositif qu'elle appelle "devoirs au choix" pour permettre à des élèves de fin de primaire de comprendre comment une activité les aide à apprendre. 

Apprendre, c'est aussi passer par la remise en cause ( l'inhibition) des représentations qui peut se produire à travers des situations complexes ( énigmes, obstacles d'apprentissage...) 

2 ateliers en parallèles : 

=> une question à partir d'un test de Watson

=> une question sur un défi scientifique 

 

Une des difficultés est de transférer, transposer dans des situations concrètes et scolaires réelles : Est - ce qu'on trouve du sens à faire ça ? 

Patricia

Lundi 20/08

L'atelier aujourd'hui s"est essentiellement concentré sur un dispositif permettant de faire un débat autrement "Le jeu des chapeaux", dont nous avons été les cobayes. Il y a comme dans tout débat, les participants lambdas mais aussi ceux qui endossent un rôle en fonction du chapeau qu'ils portent : le chapeau jaune ( le positif, il ne voit que les avantages de la question), son opposé était le chapeau noir ( le pessimiste), le chapeau blanc ( les faits , la personne utilise des données, des faits objectifs) et enfin le chapeau rouge "les émotions", vit le débat dans l'émotion ( la colère ou l'enthousiasme...). Le dispositif a présenté des avantages, comme oser participer puisqu'on est dans la peau d'un personnage, il permet également de travailler l'argumentation, en revanche, il peut aussi cantonner certaines personnes dans une attitude type et réduire le débat à certains aspects seulement. 

Anne Sophie 

Dispositif du jour : 

On s’engage pour la rentrée ! 1h 20Les participants sont répartis en groupes de trois. Le déroulement de la séance alterne le travail individuel et le travail dans les groupes constitués.

• 1 Travail individuel 10mns : chacun prépare un projet à mettre en œuvre avant la fin 2018 dans sa classe ou en formation d’enseignants : par exemple, une tentative de mise en oeuvre d'un dispositif qu'on souhaiterait perfectionner, ou encore un projet de mise en oeuvre d'un des outils travaillés dans la séance précédente….•2 Travail dans le groupe, 10 mns: chacun présente son projet, les deux autres formulent par écrit trois questions et une suggestion. Il est essentiel qu'à cette étape on ne commence pas l'échange oral, qui prendrait trop de temps. Pas d’échange.

3 Travail individuel 20 mns: réflexion individuelle en s'appuyant sur les questions les suggestions des partenaires du groupe pour améliorer, mettre au point son projet.

4 Travail dans le groupe 20 mns : retour devant les autres pour un échange oral. Chacun présente son projet, en discute librement avec les autres pour avoir un regard extérieur. Être attentif à la répartition du temps de parole, pour que chaque projet bénéficie d'un temps équitable.

5 Travail individuel 10mns: finalisation définitive sous la forme de la rédaction d'une lettre d'engagement.

6 En grand groupe, on peut faire un tour de table pour avoir une vue d'ensemble des thèmes que chacun a choisi de travailler. 10mns 

Nos projets : 

- CP/CE1 : faire prendre conscience du fonctionnement du cerveau dans l'apprentissage + démarches

- Bilan météo et règles de vie

- Mise en place d'un projet sur les seniors et la fracture du numérique

- Revoir ses pratiques.

- Construire une progression documentaire autour de la lecture. 

- Aider une élève étrangère avec un travail de cahier mémoire afin de l'aider à apprendre plus vite.

- Réaliser un cahier mémoire en classe de 6ème, se laisser un temps d'appropriation des contenus, création d'un objet lié à la mémorisation. 

- Prendre 5 min à la fin de chaque heure de cours, pour noter ce qu'on a appris. Au début en classe puis à la mémorisation.

- Intégrer des exercices de mémorisation et d'attention dans le plan de travail et le cahier de suivi.

- French café : développer la compétence orale des apprenants. 

- Mise en place auprès de collègues l'atelier qui vient d'être vécu.

- Mise en place d'un journal de bord pour faire réfléchir les étudiants.

- Travailler l'évaluation continue : imaginer régulièrement 3 questions et se faire questionner.

- Travailler autour d'un site existant, faire écrire régulièrement les élèves autour des traces écrites.

- Mise en place de séquences sur "apprendre à apprendre" avec en production finale un objet personnel.

- Projet annuel de construction d'Ap, intégrer la mémorisation sur les savoirs procéduraux. 

- Travail sur la mémorisation au collège, séance de "ping pong" sur les contenus qui serait de + en + pris en charge par les élèves au fil de l'année.

- Faire des recherches sur le fonctionnement du cerveau. 

- Visite croisée avec des collègues pour se créer des outils sur l'apprendre à apprendre. 

- Revivre des séquences vécues dans l'atelier. 

- Tenir un journal du savoir de la classe. Lu en début et fin de cours. 

- Intégrer la démarche et la compréhension des contenus.

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