Le nombre croissant d'élèves allophones arrivants bouscule les habitudes des établissements. Si c'est une rencontre humaine formidable, les conditions d'accueil et d'enseignement ne sont pas toujours favorables : mobilisation, attentisme, habitude, innovation, motivation, enthousiasme... les équipes éducatives réagissent... ou non ?

Rebonds 2

Si la question de la scolarisation des élèves allophones vous intéresse, un colloque est en préparation : evascol.inshea.fr, avec Jean-Michel Zakhartchouk en grand témoin. Vous pouvez encore proposer une communication ou venir échanger, discuter les 5 et 6 avril à l'INSHEA.

Ce colloque "vise, d’une part, à approfondir la connaissance des conditions effectives de scolarisation des élèves migrants ou itinérants dont on sait qu’ils rencontrent des obstacles divers dans leurs trajectoires de scolarisation : les démarches entreprises par les responsables légaux, l’accueil, le circuit administratif, l’accompagnement des familles, le rôle des acteurs institutionnels et associatifs… Quelles sont les pratiques en la matière, notamment au regard des attentes et des expériences des familles et des élèves ? D’autre part, il s’agit d’analyser les apprentissages développés diversement en fonction des profils des individus, des contextes et des pratiques pédagogiques mises en œuvre, variées en raison de l’organisation même des dispositifs et des formations des enseignants. Au vu de de ces paramètres, quels sont les apprentissages des élèves sur les plans langagier et scolaire ? Quelles pistes didactiques et pédagogiques en dégager ? Enfin, un volet porte sur l'intégration des élèves dans leur établissement : l’analyse à la fois de leur ressenti et de la qualité de leur intégration, ainsi que des représentations et des pratiques à leur égard. D’un point de vue qualitatif, quels sont les effets du vécu des élèves sur leur intégration socio-scolaire ?"

Mais peut-être peut-on commencer à en discuter maintenant ?!

Bonjour 

Je suis en charge d'enseigner à des étudiants de Master 1 en lettres modernes une initiation aux sciences de l'éducation. 24 heures c'est très peu pour leur transmettre la passion. 

il me semble d'après mon expérience et mes gouts dans les Sciences de l'éducation, nécessaire d'évoquer l'entrée et l'évolution dans le métier d'enseignant (Luc Ria) , les usages numériques et les rescénarisations possibles des apprentissages, la vicariance (PMEV), l'activité et la théorie de l'activité, la zone proximale de développement, la peur d'apprendre, les médiations de Bruner, L'autonomie de l'apprenant, le geste mental et les styles d'apprentissage...

Je voudrais évoquer de nombreux sujets mais en tant que chercheur en sciences de l'éducation , ayant enseigné en mathématiques et en sciences physique en collège et lycée dans les années 1990 - 2010 je suis loin de l'actualité de la problématique de l'enseignement de la langue française chez des publics hétérogènes. Vous ai je dis que j'enseigne en Guyane, terre créole, où quelquefois la langue française peut etre considérée comme allogène, et terre qui accueille des voisins anglophones (Surinam) ou lusophones (Brésil) ? Cela corse l'affaire. 

Qu'est ce que vous aimeriez insuffler à ces étudiants pour les outiller au mieux?  notamment sur ces questions de la façon de faire groupe quand les langues maternelles  des apprenants sont multiples ? 

Je vous remercie pour votre participation et vous souhaite une bonne rentrée

Bien cordialement

 

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