1) je vous soumets cette situation.
Un professeur a une heure de latin en 5e chaque semaine de 17hà18h. Vu
l'heure tardive, il apporte toute l'année de l'eau et des biscuits pour
un rapide goûter.
Un mardi de juin, il n'y a que 5 élèves, les autres étant à une
répétition théâtrale. Parmi les 5, certains viennent de commencer le
ramadan. Le professeur dit qu'on ne fera pas de goûter ce soir-là pour
ne pas mettre des gâteaux sous le nez des jeûneurs (mais ceux qui le
veulent peuvent boire).
Un père d'élève, représentant une fédération de parents, (ce qui
suppose que son enfant se soit plaint à lui) appelle le Principal du
collège deux jours plus tard pour se plaindre de cette grave entorse à
la laïcité ( ne pas proposer les habituels biscuits aux élèves parce
que d'autres font ramadan) , ajoutant : " Si ça continue, on ne va plus
non plus servir de repas à midi pendant le ramadan !".
Le principal a assez vite coupé court à la discussion.
Allez, à vos dissertations !
geneviève Frame
Quelle est la question Geneviève ? L'âge du capitaine, la vitesse à laquelle la baignoire se videra ou la vitesse qu'atteindra le train quand il s'arrêtera ?J'avoue que ce genre de situation m'irrite surtout par une absurdité complète qui commence par l'horaire du cours de latin, ridicule, par le fait que ce soit le prof qui amène un goûter à ses élèves alors que l'horaire devrait obliger un établissement bienveillant à le faire lui-même, mais ça, ce n'est pas possible, par le fait de faire faire le ramadan à des gosses de 12 ans en période scolaire à la saint Jean d'été ou presque, et l'utilisation irraisonnée de concepts compliqués... Et j'en passe.Tout cela me semble à nouveau le signe d'une perte non pas des valeurs ou de je ne sais pas quoi, mais du sens, du langage, ce qui est vraiment inquiétant, très inquiétant.Jean-Charles