Et si nous partagions nos idées pour ne pas voir les nouveaux rythmes scolaires succomber ? Voici un exemple, issu de la liste de diffusion des adhérents du CRAP : « on nous offre un tour de France des petites et grandes communes dont le maire se démène pour sauver ce qui reste de la réforme des rythmes, à l’aide d’une personne titulaire d’un CAP petite enfance (je ne savais pas que ça existait), ou à Wigen (Bas-Rhin) avec une maman musicienne qui fait de la flute avec les enfants. “Ma fille 6 ans se débrouille comme une chef et sans solfège commente la secrétaire de mairie ; la même qui a pris en charge un atelier bricolage le vendredi.” »
Et chez vous, quelles idées ont permis à votre école de renaitre avec les nouveaux rythmes ?
Il se trouve que je suis allée faire une interview dans l'école du village voisin (ardèche) . Ce qui suit est l'article que j'ai écrit dans le journal local. Rien n'était gagné, pourtant. Le maire, sans étiquette comme l'on dit, mais tendance droite, considérait la réforme comme inapplicable. Mais voilà le directeur d'école est un grand militant ICEM et il fait tellement de "choses", appréciées par tous, dans son école, avec son "équipe", comme il dit, qu'il a su gagner gain de cause.
Témoignage
"Les rythme scolaires : bonne concertation entre les partenairesLe Conseil d’école, la municipalité et les parents réfléchissent depuis la rentrée scolaire pour organiser les nouveaux horaires. Après des allers retours entre Éducation nationale et concertation des parents, le conseil municipal a tenu à favoriser, dès février, les rythmes biologiques de l’enfant tel que le préconise les chercheurs et la loi scolaire. Ainsi les élèves bénéficieront d’activités périscolaires de 4 fois ¾ heure en fin d’après midi. Pour compenser ils seront en cours le mercredi matin. Une collaboration entre ancienne équipe municipale et nouvelle a entériné les horaires suivants 13h 30 15h 45 école 15h 45 à 16h 30. Dans ce créneau il y aura 4 ateliers soit de temps libres où les élèves auront à leur disposition jeux et livres, soit d’ateliers dirigés (activité manuelle ou expression sportive.) Ces ateliers sont ne sont pas obligatoires et ne changeront guère les habitudes et besoin des parents. Ils couteront 80 cts par jour par élève.Les animateurs sont 4 agents municipaux qui travailleront plus. Deux ont des stages BAFA et continueront leur formation. « Nous avons voulu Construire le socle d’une organisation cohérente mais sans exclure des améliorations les années suivantes avec des activités différentes et des animateurs rémunérés. » dit Éric Joffre directeur d’école."
Ce qu'il ajoute c'est que tout ne se fait pas d'un coup. "Work in progress"Il espère que dans les années à venir les animateurs seront plus formés. il n'omet pas de dire que les principaux freins aux propositions qui avaient été faites venait de l'IEN.