Discussion

Parmi les types d’écrits, prendre en compte

  • tout ce qui contribue aux préparations de classe
  • les bulletins, les cahiers de textes
  • le panneau syndical
  • les projets (en intégrant la dimension perte de temps de la préparation de certains écrits qui ne servent qu’à répondre à des injonctions hiérarchiques).

Sur les professeurs écrivains : ça risque d’être la limite du hors sujet, plutôt demander comment s’est passée leur évolution vers ce type d’écriture. Attention aussi à ne pas terroriser avec l’image de l’écrivant forcément écrivain, de présenter l’écriture littéraire comme un modèle un peu paralysant, voire terrorisant.

Il y aura besoin d’un article pour faire le point sur la notion d’écriture professionnelle : quelle différence entre la dimension fonctionnelle (écrire pour sa pratique) et la dimension réflexive (écrire sur sa pratique) ? L’écrit est-il en soi un thème de dossier ? Est-ce qu’il ne faut pas choisir entre les écrits internes, à vocation professionnelle, et les écrits de type réflexif ?

Discussion : beaucoup d’enseignants n’écrivent jamais rien : pourquoi ? Ou bien n’ont pas conscience qu’ils écrivent, dans des types d’écrits très variés ? Auquel cas l’objectif du dossier est de rechercher l’émergence : montrer que l’on écrit, travailler le rapport à l’écrit, le faire évoluer. Comment le dossier peut-il montrer que tout le monde est capable d’écrire ? Dépasser le blocage des normes ? Oser écrire sur des choses ratées ? Dépasser l’image de l’écriture qui rebute.

Quelle est la place du « je » dans un écrit professionnel ? Le CNDP choisit de le prohiber dans ses publications pédagogiques…

Réponse des coordonnateurs

Il y a bien un continuum entre l’écriture fonctionnelle et l’écriture réflexive : je passe par l’écriture pour penser les choses. Il est même important de tenir les deux fils pour ne pas creuser de fausses frontières.

Problématique majeure : l’écrit est un support au développement professionnel, individuel et collectif.